Mar 16, 2015

WORLD CONSUMER DAY - 15 March 2015

Healthy Food Now!
Unhealthy diets contribute to more than 11 million deaths a year. This means it is now a bigger killer than tobacco. Obesity alone is estimated to cost $2 trillion per year. And this isn’t just a ‘rich world’ problem - some of the biggest increases in diet-related diseases such as diabetes, heart disease and some cancers are in developing countries.
Unhealthy diets are linked to four of the ten biggest causes of death worldwide: overweight and obesity, high blood pressure, high blood glucose and high cholesterol. Obesity alone is estimated to cost US$2 trillion per year. It really is time the world woke up to the price of unhealthy diets. 
It is why CI has decided to make helping consumers choose healthy diets the theme of World Consumer Rights Day (WCRD) 2015. 
 
WCRD 2015 fastfood&logo
CI Members around the world will be staging campaign actions to draw attention to the difficulties faced by consumers in choosing healthy diets.
It really is time the world woke up to the price of unhealthy diets.
Consumers International and the global consumer rights movement are calling for the World Health Organisation (WHO) to develop a global treaty to support consumers’ rights to healthy food. A global treaty would:
  • Reduce very high levels of fat, salt and sugar in everyday foods
  • Reduce the marketing of junk food to children
  • Provide clear nutrition labelling to help consumers choose a healthy diet
  • Improve the standards of food served in public institutions such as schools 

Mar 13, 2015

Journée mondiale des droits des consommateurs

Journée mondiale des droits des consommateurs : Pour un contrôle sur la publicité des fast-foods | Defimedia.info


L a Consumer Advocacy Platform réclame, à l’occasion de la Journée mondiale des droits des consommateurs, un contrôle sur les publicités en faveur des aliments malsains, tels que les fast-foods et les boissons sucrées. Ce contrôle pourrait interdire de telles publicités dans un rayon de 100 mètres des institutions primaires et secondaires. cette initiative marque, pour l’organisation, pour un plaidoyer en faveur des consommateurs, la Journée mondiale des droits des consommateurs observée chaque année le 15 mars. Celle-ci mettra l’accent, cette année, sur les droits des consommateurs à une alimentation saine. La CAP, qui observe aussi son premier anniversaire ce 15 mars, demande au ministre de la Santé de soutenir l’initiative de Consumers International (CI).

Celui-ci réunit plus de 220 organisations de consommateurs dans 80 pays, en faveur de l’adoption par l’Organisation mondiale de la santé d’une Convention mondiale pour la protection et la promotion d’une alimentation saine. La deuxième Conférence internationale sur la nutrition (ICN2), organisée par l’Organisation mondiale de la Santé et la FAO, en novembre dernier, mettait l’accent sur la nécessité d’une action coordonnée et une politique cohérente en vue de mettre fin à la malnutrition globale et la sécurité alimentaire.

En prévision de cette conférence, Consumers International, World Obesity Federation, UK Health Forum, ainsi que des organisations de consommateurs des îles Fidji et du Mexique avaient circulé, dans une lettre ouverte, la proposition en faveur d’une Convention globale pour protéger une alimentation saine. Cette initiative avait bénéficié du soutien de plus de 320 experts et organisations. Pour CI, les recommandations en vue d’une telle Convention-cadre reflètent un consensus mondial entre les pays, les spécialistes de la santé publique et les ONG.

Cela, sachant qu’un ensemble complet d’outils politiques est nécessaire pour promouvoir et protéger une alimentation saine. Pour sa part, la World Alliance for Breastfeeding Action (WABA) a exprimé son soutien à l’initiative de CI. Elle estime que cette convention met l’accent en faveur d’une sensibilisation sur l’alimentation, un contrôle renforcé sur la publicité en faveur des aliments malsains et l’étiquetage éthique des produits alimentaires et des boissons. La CAP demande, de plus, au ministère de la Santé, de démarrer de nouvelles consultations en vue d’apporter des amendements à la Food Act.

Cela, pour renforcer ou mettre à jour les provisions sur l’étiquetage nutritionnel. L’organisation demande aussi au ministre de la Protection des consommateurs d’offrir à la Legal Metrology Division du ministère du Commerce, plus de moyens en vue d’exercer une surveillance renforcée sur les indications sur les emballages de produits alimentaires. La CAP a relevé, entre autres, de nombreuses indications, notamment sur les boissons sucrées, qui sont en violation de cette loi.

Promouvoir le droit à une alimentation saine
Àelle seule, l’obésité coûte environ 2 000 milliards de dollars par an, ou 2,8 % du produit intérieur brut (PIB) mondial, soit l’équivalent du coût économique mondial du tabagisme ou des violences de guerre. L’obésité ne touche pas que les pays riches. Les maladies liées à l’alimentation, telles que le cancer, les problèmes cardio-vasculaires et le diabète, augmentent bien plus rapidement dans les économies en développement. L’obésité est devenue une épidémie.

Les organisations de consommateurs, à travers le monde, soulignent la nécessité d’une transformation globale de la façon dont les gens se nourrissent. Tous les consommateurs ont non seulement le droit à l’alimentation, mais aussi à une alimentation saine. Les maladies et handicaps prématurés causés par des pathologies liées à l’alimentation appauvrissent les familles, réduisent la productivité et provoquent la faillite des systèmes de santé. L’offre d’aliments sains est de plus en plus affectée par la disponibilité, l’accessibilité et le prix des produits alimentaires transformés, à teneur élevée en graisses, en sucre et en sel. Ces produits sont abondamment vantés et commercialisés aux dépens d’aliments plus sains et nutritifs ou des produits locaux.

La Consumer Advocacy Platform (CAP) soutient la démarche de Consumers International (CI), en faveur d’une Convention mondiale pour la protection et la promotion d’une alimentation saine. Elle en a fait sa priorité. L’invitation au ministre de la Santé à soutenir l’initiative de CI à la prochaine Assemblée mondiale de la santé, figure en première position des propositions de la CAP au gouvernement. L’adoption de la Convention-cadre sur le Contrôle du Tabac, dix ans de cela, a été un moment décisif dans la lutte contre le tabagisme sur le plan mondial.

Elle est la preuve de ce qui peut être réalisé quand les décideurs se serrent les coudes pour un objectif sanitaire public. C’est pour cela que l’organisation internationale des consommateurs a choisi, pour la prochaine Journée mondiale des droits des consommateurs, de faire campagne en faveur d’une Convention-cadre disposant du même mécanisme dont dispose celui sur le contrôle du tabac. Ensemble nous pouvons vaincre la malbouffe et promouvoir une nation saine.

Daya Goburdhun, de l’UoM : « Un effort multisectoriel pour éduquer les consommateurs »

La Journée mondiale des droits des consommateurs est axée sur la promotion et la protection d’une alimentation saine. Dans cette optique, Consom’ Action a interrogé Dayawatee Goburdhun, Associate Professor, à l’Université de Maurice (UoM).


Consom’ Action : Quel regard portez-vous sur les habitudes alimentaires des Mauriciens ?
Maurice vit une transition nutritionnelle, un phénomène observé dans les pays en plein développement. Celle-ci peut être décrite par le changement d’une alimentation monotone, mais riche en amidon et fibres, faible en gras. Mais aussi, d’une vie physiquement active à une alimentation plus diversifiée, mais riche en sucres, en graisses animales saturées et en aliments transformés, faible en fruits, légumes et fibres et à un mode vie sédentaire.

Cette transition alimentaire est malheureusement préjudiciable à la santé, ce type d’alimentation étant à l’origine de nombreuses pathologies comme l’obésité et diverses maladies cardio-vasculaires par exemple. Les Mauriciens passent moins de temps en cuisine, même s’il y a toujours cet attachement aux trois repas traditionnels. L’alimentation de rue et la restauration hors du domicile sont très communs. D’après les études du ministère de la Santé et de la Qualité de la vie, ces dernières décennies ont vu une augmentation de la consommation de lipides, de produits transformés, des sucres simples.

Parallèlement, il y a eu une augmentation de personnes en surpoids ou souffrant d’obésité, de diabète, d’hypertension et de maladies cardio-vasculaires. Plusieurs études associent ces maladies en partie à une mauvaise alimentation. D’après une récente étude menée par l’Université de Cambridge, Maurice a été classée quatrième sur 197 pays à travers le monde, sur la consommation des fruits et des légumes. Par contre, le National Action Plan du ministère de la Santé rapporte que 30.7 % des enfants entre 5-11 ans et 38.4 % des adolescents entre 12-19 ans ne consomment pas de fruit quotidiennement.

> La taxe sur les boissons sucrées ne semble pas avoir l’effet escompté ? Quelle est votre opinion sur ce sujet ?
Dans une perspective de santé publique, la mise en place d’une taxe sur les boissons sucrées est motivée par deux objectifs. Premièrement, pour inciter les consommateurs à en réduire la consommation. Et, en second lieu, elle consiste à générer des revenus des taxes qui pourraient être utilisées pour financer des initiatives de promotion de saines habitudes alimentaires et même pour traiter les maladies associées au surpoids et à l’obésité.

Sans doute, la taxe a dû réduire la consommation. L’idée de taxer les boissons gazeuses pour lutter contre l’obésité paraît intéressante, mais elle n’est toutefois pas LA solution. L’interdiction de vente des boissons gazeuses dans des établissements scolaires est une très bonne chose. On ne sait pas avec certitude si la hausse du prix des boissons sucrées ou cette interdiction encourage les consommateurs à remplacer leur boisson gazeuse par un jus qui est meilleur pour la santé. De plus, ces mesures peuvent encourager les consommateurs à se tourner inconsciemment vers des substituts contenant davantage de calories. Les entreprises redéploient les stratégies de marketing pour pallier à la baisse des ventes. Néanmoins, je pense que cette taxe a probablement des effets bénéfiques sur la santé publique, surtout en envoyant un message fort à la population.

> Comment évaluez-vous les diverses campagnes d’éducation visant à promouvoir une alimentation saine ?
Le ministère de la Santé mène plusieurs campagnes d’éducation (des causeries, démonstrations, distributions de pamphlets, programmes à la radio et à la télé) pour aider les gens à développer de bonnes habitudes alimentaires. Idem pour le ministère d’Éducation, qui a revu son curriculum pour intégrer la formation sur l’alimentation dans ses manuels scolaires. Les journaux parlent de l’alimentation saine. Même si les campagnes de prévention et d’information ne cessent de nous rappeler l’importance de bien manger, on mange plus et mal et on dépense moins d’énergie.

Où se situe le problème ? Je me référerai à la Charte d’Ottawa de 1986, qui préconise une action intégrée à travers cinq axes. Primo, l’élaboration de politiques favorables à la santé ; secundo , la création d’environnements favorables ; tertio, le renforcement de l’action communautaire ; quarto, l’acquisition d’aptitudes individuelles, et quinto, la réorientation des services de santé. Il faut mettre sur pied une campagne médiatique stratégique bien ciblée sur une alimentation saine et l’activité physique. Un effort multisectoriel conjointement avec d’autres ministères et le secteur privé. Il nous faut une approche éducationnelle qui responsabilise les consommateurs pour qu’ils prennent conscience et choisissent eux-mêmes de ne pas consommer des produits néfastes à la santé.

> Êtes-vous en faveur de l’interdiction de la publicité faisant la promotion des fast-foods ?
Wikipedia définit le fast-food – restauration rapide – comme étant un mode de restauration, dont le but est de faire gagner du temps au client en lui permettant d’emporter rapidement les plats commandés. Cela, pour un prix généralement moindre que dans la restauration traditionnelle. Les fast-foods sont très souvent associés à la malbouffe, à une mauvaise alimentation. C’est mondialement connu que les fast-foods sont, en général, trop riches en gras, sucre et sel, additifs et pauvres en fibres végétales. Le paradoxe du fast-food est qu’il a mauvaise image, mais connaît un véritable succès.

Selon un rapport sur «La publicité alimentaire destinée aux enfants», plusieurs études médicales ont établi une relation entre écoute de la télévision et obésité. Cela, dû à l’inactivité qu’elle comporte, du « grignotage » qui l’accompagne souvent, mais aussi en raison de l’incitation à consommer des aliments sucrés et des boissons gazeuses. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la publicité en faveur des produits alimentaires a des effets sur les choix du consommateur et influence ses habitudes alimentaires. Dans sa stratégie, l’OMS recommande que les publicités pour les aliments et les boissons ne doivent pas exploiter l’inexpérience ou la crédulité des enfants.

De nombreux pays espèrent introduire des restrictions strictes sur la publicité en faveur des fast-foods; il y a des demandes souvent publiques en vue de minimiser leur promotion. Pourquoi pas à Maurice où le taux des maladies non-transmissibles est alarmant ? Un règlement sur la publicité visant les fast-foods fera partie de l’action intégrée vers une alimentation saine. Les autorités doivent travailler avec les associations de consommateurs et avec le secteur privé (y compris le secteur de la publicité) afin d’élaborer des approches multisectorielles appropriées pour s’occuper de la question de la commercialisation et la publicité des aliments.

> Quelle est, selon vous, la responsabilité de l’industrie alimentaire dans la promotion d’une alimentation saine ?
La fourniture d’aliments sains et nutritifs est une responsabilité partagée par chaque maillon de la chaîne alimentaire. Notre pays possède une industrie alimentaire, petite et grande, qui joue un rôle important dans la promotion d’une alimentation saine. Les objectifs principaux de l’industrie alimentaire sont de vendre, de réaliser un bénéfice et de mieux faire que les concurrents. Mais les faits sont là : les maladies liées à une mauvaise alimentation rongent la société. On mange mal.

Cela présente une opportunité pour le secteur d’innover en termes d’ingrédients, de méthodes de production, de l’emballage, de l’étiquetage. Par exemple, l’industrie laitière a répondu au souhait des autorités et de la population de réduire leur apport de graisses et de calories en mettant sur le marché davantage de lait écrémé, des produits sans sucre ajouté. Les consommateurs ont répondu favorablement à cette démarche. Idem pour les produits complets, par exemple farine et pain complet. On peut réduire le taux de sel dans les produits transformés, revoir la quantité et qualité de la matière grasse utilisée. Il peut parrainer des campagnes pour la promotion des habitudes alimentaires saines.

> Comment voyez-vous l’initiative des organisations de consommateurs visant à faire adopter par l’OMS une Convention mondiale pour promouvoir et protéger une alimentation saine ?
Je comprends que la Convention se base sur le travail des Nations unies en matière de lutte contre l’obésité et les maladies non transmissibles. Les organisations non gouvernementales, des gouvernements et des professionnels de la santé publique ont été consultes et prêteront main-forte aux autres mesures prises pour promouvoir une alimentation saine.







Mar 10, 2015

FAO GM Foods Platform

 
This is to inform you that the country profile for Mauritius is accessible on the following website, http://fao.org/gm-platform. The platform is to share information on safety assessment of foods derived from recombinant-DNA plants authorized in accordance with the Codex “Guideline for the conduct of food safety assessment of foods derived from recombinant-DNA plants (CAC/GL 45-2003, annex III adopted in 2008)". This Platform also facilitates the effective utilization of food safety assessment in situations of Low Level Presence (LLP) of r-DNA plant materials in food.

The FAO GM Foods Platform is freely accessible for those who want to browse the information with the Codex guideline CAC/GL 45-2003, annex III adopted in 2008.

All relevant information can be forwarded to the focal points of the following mail address: gmfoodplatformmru@gmail.com. Please note that the contributor is responsible for the correctness of the submitted information and thus every effort should be made to provide quality and reviewed information. A format with details on information to be provided is hereby annexed for ease of use.


Mar 9, 2015

World Health Day 2015 - Food Safety




On Tuesday 7 April 2015, WHO will celebrate its main annual advocacy event - World Health Day (WHD) - with “food safety” as the theme. The occasion also marks the World Health Organization’s birthday.  The main focus of this event will be to demonstrate the importance of food safety along the whole length of the food chain in a globalised world, from production and transport, to preparation and consumption.

World Health Day 2015 poster

Background

Unsafe food is linked to the deaths of an estimated 2 million people annually – including many children. Food containing harmful bacteria, viruses, parasites or chemical substances is responsible for more than 200 diseases, ranging from diarrhoea to cancers.
New threats to food safety are constantly emerging. Changes in food production, distribution and consumption; changes to the environment; new and emerging pathogens; antimicrobial resistance - all pose challenges to national food safety systems. Increases in travel and trade enhance the likelihood that contamination can spread internationally.

The topic for World Health Day 2015 is food safety

As our food supply becomes increasingly globalized, the need to strengthen food safety systems in and between all countries is becoming more and more evident. That is why the WHO is promoting efforts to improve food safety, from farm to plate (and everywhere in between) on World Health Day, 7 April 2015.

WHO helps countries prevent, detect and respond to foodborne disease outbreaks - in line with the Codex Alimentarius, a collection of international food standards, guidelines and codes of practice covering all the main foods and processes. Together with the UN Food and Agriculture Organization (FAO), WHO alerts countries to food safety emergencies through an international information network. Details and more information are available on this page 

Mar 4, 2015

Agriculture, water and climate change in Africa


Over the course of the last century, our planet has become warmer but in particular over the last 50 years it is now recognized that human activities are largely responsible for this warming. Watch this video for an EU funded project for the African continent.