Oct 13, 2016

SELF SUFFICIENCY IN POTATO - A REALITY SOON IN MAURTIUS???



L’Autosuffisance en pomme de terre est un défi que les autorités veulent relever depuis quelques années déjà. C’est possible et l’autosuffisance sera une réalité bientôt avec ce succès au niveau de la culture d’une nouvelle variété de la pomme de terre qui vient d’être récolter. Safari, c’est le nom de la nouvelle variété de la pomme de terre qui est plus rentable contre les deux autres variétés produites localement soit la Spunta et la Delaware. Cette nouvelle pomme de terre est un succès pour le Food and Agricultural Research and Extension Institute qui avait lancé vers Juillet de cette année, la culture de cette variété de pomme de terre sur une base pilote.

180 000 tonnes de pommes de terre produites cette année
La production de la pomme de terre s'élèvera à 180 000 tonnes cette année par rapport à 160 000 tonnes en 2015, soit une hausse de 20 000 tonnes. La population en consomme 240 000 tonnes annuellement et pour combler le manque de pommes de terre produites à Maurice, le reste est importé. L'objectif du ministère de l'Agro-industrie est d'augmenter la production et réduire l'importation. Lors de cette ouverture, la nouvelle variété de pommes de terre « Safari » a été lancée. Le tubercule importé de la Hollande a subi des tests par les instances locales appropriées qui ont conclu qu'il est adapté au climat. Cette variété de pommes de terre sera cultivée dans différentes régions du pays à partir de l'année prochaine.



 La Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) a lancé cette semaine une nouvelle variété de pomme de terre, dénommée « Safari », venant des Pays-Bas. Elle a été testée sous différentes conditions agro-climatiques à travers le pays durant les deux dernières années.
Selon cette institution, opérant sous l’égide du ministère de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, la « Safari » peut être cultivée durant les deux saisons de cultures, mais elle est mieux adaptée à la deuxième saison, qui débute au mois de juillet pour prendre fin en août. « Son rendement et sa dimension sont meilleurs durant cette période. C’est une variété qui est destinée tant au marché de légumes frais qu’à celui de la transformation », fait-on ressortir à la FAREI.
Par ailleurs, après le Domaine Les Pailles, le week-end dernier, le salon de l’agriculture, qui marque la Journée mondiale de l’Alimentation, bouge ce week-end à l’esplanade Sir Gaëtan Duval, au Mahébourg Waterfront. L’ouverture officielle aura lieu samedi matin. Le thème de cette journée, « Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi doivent changer », a été choisi en raison des dégâts causés à l’agriculture par le changement climatique, à Maurice comme dans d’autres pays. Selon le ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, ce thème est approprié du fait du « grand débat qui a lieu actuellement sur le changement climatique » dans le monde entier. « Nous devons réfléchir sur les mesures à prendre pour faire face au changement climatique dans le secteur agricole en adaptant notre mode de production. Le but est de pouvoir produire des fruits et légumes en vue de satisfaire la demande de la population et d’assurer ainsi la sécurité alimentaire », déclare-t-il. « Nous devons nous adapter, sinon nous allons périr. Nous devons nous attaquer dès aujourd’hui au problème de changement climatique en vue de préparer l’avenir des générations futures », a-t-il dit.
S’agissant de la communauté agricole, affectée en premier par le changement climatique – qui amène son lot de grosses pluies, d’inondations, de cyclones, de sécheresses mais aussi de maladies –, le ministre annonce une série de mesures, dont des plans d’assistances financières pour les aider à continuer la production. « Nous devons prendre les mesures nécessaires dès aujourd’hui pour ne pas hypothéquer notre production à l’avenir », déclare-t-il. Une de ces mesures consiste à encourager les planteurs à adopter des nouvelles méthodes de production agricole, dont la culture protégée, dans le but de réduire les pertes dans la production. Ils sont aussi encouragés à cultiver des plantes, telles les légumineuses, plus résistantes au changement climatique.
Le week-end dernier, au Domaine Les Pailles, Mahen Seeruttun avait mis l’accent sur le gaspillage alimentaire tant dans les champs lors de la récolte, en raison d’une mauvaise manutention et de mauvaises conditions de transport, mais aussi à la maison.

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