Dec 11, 2015

50 years Celebrations of the University of Mauritius





A l’occasion de la célébration des 50 ans d’existence de l’Université de Maurice (UoM) ce matin à l’auditorium Octave Wiehe, le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, a estimé « très important » pour lui de « reconnaître la contribution majeure de l’UoM dans le développement économique et social » du pays. Il a par ailleurs estimé qu’il serait approprié que l’UoM soit la « flag university » de Maurice. De son côté, la ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a souligné l’importance de créer de nouvelles filières ayant trait aux demandes actuelles, telles la biotechnologie et le changement climatique.


Le Premier ministre a salué le rôle clé de l’UoM dans le secteur de l’Océanie. Alors que le gouvernement s’est engagé à développer un nouveau secteur, promis à devenir un pilier de notre pays, soit l’Océanie, SAJ s’est réjoui que l’UoM chapeaute le Capacity Building, Training and Employment Working Group, un des groupes de travail du National Ocean Council initié par le gouvernement. Il s’est par ailleurs réjoui de la nouvelle faculté d’études océaniques à l’UoM.

Il devait rappeler avoir été plusieurs fois présent à l’auditorium Octave Wiehe de l’UoM. D’ailleurs, lui-même y a été fait Doctor of Civil Law honoris causa. Il devait féliciter le premier établissement tertiaire de l’île pour ses « 50 années illustres et sa remarquable transformation ». Et de reconnaître sa contribution majeure dans le développement économique et social du pays durant les cinq dernières décennies. L’UoM, ajoute-t-il, « a soutenu les divers secteurs du pays à chaque phase de leur développement », notamment dans les domaines de l’agriculture, du textile, du tourisme, des services financiers et de l’informatique.
SAJ devait rappeler que l’idée de la création d’une université dans l’île émana d’abord d’Adrien d’Epinay, dans les années 1830, mais que ce projet devait être rejeté pendant longtemps, considéré alors comme « trop ambitieux et irréaliste ». C’est en 1914 qu’une première école d’agriculture vit le jour avant de se transformer en faculté en 1966. Deux ans plus tard, l’UoM se dotait de trois campus : l’agriculture, l’administration et les technologies industrielles. Aujourd’hui, l’institution compte six facultés.


« L’UoM a grandi en tandem avec le développement économique du pays », a dit le Premier ministre. De simples diplômes, l’UoM a délivré des maîtrises et des doctorats. Il a rappelé à ce titre le Postgraduate Diploma en Sugar Technology délivré par la School of Industrial Technology en 1977 à 16 étudiants du Brésil. « Aujourd’hui, ces alumnis occupent des positions importantes dans leur pays. En tant que Mauriciens, nous sommes fiers que notre université ait d’une certaine manière participé au développement de l’industrie sucrière au Brésil, ce pays étant aujourd’hui le plus grand producteur de sucre au monde. » Il a dit ne point douter que l’UoM continuera à pourvoir un enseignement de qualité et ouvrira de nouvelles avenues pour Maurice durant les cinquante prochaines années.
Pour sa part, la ministre de l’Education, Leela Devi Dookhun, l’UoM n’a non seulement connu une expansion au fil de ces 50 ans, « mais a formé des leaders intellectuels » et « forgé l’identité mauricienne ». La ministre a souligné l’importance de la création de nouvelles filières d’enseignement. Selon elle, les recherches devraient aussi être tournées vers les filières en lien avec l’actualité, telles le changement climatique et la biotechnologie. Elle a aussi attiré l’attention sur les « skills mismatch », nombre de diplômés, souligne-t-elle, ne trouvant pas d’emploi après leurs études, ce qui crée « une situation très frustrante ». Elle a ainsi lancé un appel au secteur éducatif tertiaire pour que les établissements s’assurent que les études proposées correspondent à la demande du marché. S’agissant de l’implantation de diverses universités dans l’île, elle a estimé qu’il importe « de profiter de notre proximité avec le continent africain ».
Le chancelier de l’UoM, Jean-Claude Autrey, devait rappeler qu’avec seulement 400 étudiants au départ, l’UoM en compte aujourd’hui 12 000 ainsi qu'un personnel d’un millier de personnes, avec un budget de près de Rs 1 milliard. Il a aussi rappelé que l’actuelle présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, a servi l’université pendant 22 ans. « La vraie île Maurice, pour Jean-Claude Autrey, n’est pas celle qu’on voit dans les médias, mais ce sont des Mauriciens qui travaillent dur et qui ont des valeurs ». Et d'ajouter : « C’est cette réalité que l’UoM veut promouvoir. »

Source: Le Mauricien 10 Dec 2015




The major contributions of the University of Mauritius (UoM) in the economic and social development of Mauritius throughout the past five decades, were acknowledged by the Prime Minister Sir Anerood Jugnauth, yesterday at Octave Wiehe Auditorium, in Le Réduit.

The Prime Minister was speaking during an official ceremony organised to mark the 50 years of existence and of excellence of the UoM in tertiary education. A commemorative plaque was unveiled and a book entitled ‘Parliament in Mauritius’ launched by the Prime Minister on that occasion. Several personalities including the Minister of Education and Human Resources, Tertiary Education and Scientific Research, Mrs Leela Devi Dookun-Luchoomun, as well as faculty staff members, alumni students, present students, benefactors and other stakeholders were present at the event.

In his speech, Prime Minister Jugnauth stated that if we look back in history, we will find that at every step of our country’s development the University of Mauritius has supported Government’s agenda with the creation and building up of each successive economies’ sector be it agriculture, manufacturing and textile, tourism and hospitality, financial services, and ICT.


UoM has always responded promptly to the needs of the country in line with the Government’s programme, he pointed out.


The Prime Minister noted with satisfaction that from the University’s recent strategic plan, the UoM has espoused the same core values prized by Government amongst which values of good governance, intellectual freedom and social responsibility.

He expressed confidence that the UoM will continue to play an important role in the transformation of Mauritius and contribute in making the country a knowledge hub of excellence in the region and will respond to the challenges that characterise the higher education landscape today.

For her part, Minister Dookun-Luchoomun said that there is a lot that can and has been said about the UoM as premier tertiary education institution.

It has indeed acted as a steward of half a century tradition of higher learning under the able leadership of its different Vice-Chancellors and Council Chairs, she pointed out.


According to the Minister, over the past five decades of its existence, the UoM has trained a substantial palette of the intelligentsia of the country.

Indeed, not only has it expanded physically, as an institution, but it has also gone a long way towards truly asserting itself and assuming its place in Mauritian society as an intellectual leader, a driver of national development and a shaper of the Mauritian identity, she stressed.

In his speech, the Chancellor of the UoM, Dr Louis Jean Claude Autrey, elaborated on the history of the UoM and spoke about how the UoM envisions to position itself as a University for the real Mauritius.

‘We recognise that we are in a state of fundamental change and need to anticipate the major impact of change and adapting ways to ensure that we meet the needs of students and serve more effectively the professions and the industry’

he added.

It is recalled that the UoM has a historical role in providing tertiary level education in the country since the 1960s. Its vision is to be one of the leading international tertiary education providers and a research-led university.The UoM has as mission to provide quality education to students and promote knowledge creation and dissemination through research and innovative teaching while responding to the developmental needs of the country and the global community.

No comments: