SADC Crop Wild Relativesstarted off in January 2014
to address the “In situ conservation and use of crop wild relatives in
three ACP countries of the SADC region” as the full project title
explicates. This three-year project is supported by the Secretariat of
the African, Caribbean and Pacific (ACP) Group of States through its
ACP-EU Co-operation Programme in Science and Technology (S&T II) Its
overall objective is to enhance link between conservation and use of CWR as a means of underpinning regional food security and mitigating the predicted adverse impact of climate change.
The specific objectives are therefore to enhance the scientific capacities within the partner countries to conserve CWR and identify useful potential traits for use to adapt to climate change, and to develop exemplar National Strategic Action Plans
for the conservation and use of CWR. Read below about the challenge we
address, the focus of the project, the methods used and envisaged
outputs. The main expected outputs were:
Outputs
Improved capacities of research organizations, conservation
agencies and relevant governmental agencies in Mauritius, South Africa
and Zambia on the conservation and use of CWR.
Diversity-rich priority sites identified where in situ conservation of CWR can be cost-effectively implemented.
An innovative information system for the management of CWR monitoring where conservation data can be tested and deployed.
Exemplar
national strategic action plans (NSAP) on cost-effective in situ
conservation and the use and development of priority CWR
Farmers and breeders informed about the importance and value of CWR
Policy-makers and the general public will be made aware of the ecological and agricultural value of CWR
The Faculty of Agriculture academic and technical staff, namely Pof Y. Jaufeerally Fakim, Mr Navin Boodia, and Mrs A. Sobhee among others have participated actively in this project. They have produced 2 leaflets among other reports to increase awareness of the crop wild relatives in Mauritius and the national strategic action plans.
THE FIFTH RUFORUM BIENNIAL CONFERENCE 2016 also known as the ‘African Higher Education Week’ to take place 17 – 21 October 2016 at the Century City Conference Centre, Cape Town, South Africa under the Theme ‘Linking Agricultural Universities with Civil Society, the Private Sector, Governments and other Stakeholders in support of Agricultural Development in Africa"
The main objective of the conference is to provide a platform for agricultural research for development stakeholders in Africa and beyond to actively exchange findings and experiences, while at the same time learning lessons towards improving performance of the agricultural sector and ultimately people’s livelihoods. The Programme can be viewed here.
The meeting will attract over 550 participants from more than 25 countries representing a consortium of 60 African Universities. The biennial conference is RUFORUM’s most comprehensive meeting for the diversity of stakeholders in agriculture. It is especially dedicated to graduate students and their supervisors, grantees in RUFORUM member universities and alumni. It is a platform for peer review, quality control, mentorship, networking and shared learning.
Les visiteurs auront l’occasion de visiter 235 stands, où les exposants proposent des offres promotionnelles sur leurs produits, allant de produits bio aux plants en passant par des produits artisanaux et des équipements utilisés dans le domaine de l’agro-industrie.
Les 235 exposants proposent une série d’offres promotionnelles sur tous les produits, que ce soit bio, plants, artisanaux et les équipements utilisés dans le domaine de l’agro-industrie. Egalement au programme, la découverte de nouvelles marques, à savoir le thé glacé de la compagnie taïwanaise Coppa, des pots d’achards locaux, du miel local, ainsi que des légumes et des fleurs. Des panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité y seront aussi disponibles.
Les plantes…
Une variété de plantes sont exposées au Salon de l’Agriculture, telles que les phalaenopsis qui des orchidées avec la forme des papillons et en différentes couleurs, dont les prix varient selon la taille, soit de Rs 500 à Rs 800. Aussi disponibles sont des plantes grasses qui ne demandent pas beaucoup d’entretien.
KR Plants (membre de la Mauritius Horticultural Society) propose des fines herbes pour plus d’arôme aux repas, ainsi que des roses du désert qui sont très rares sur le marché. La Mauritius Chamber of Agriculture invite les Mauriciens à la découverte de l’agriculture responsable, qui encourage les agriculteurs à réduire l’utilisation des pesticides dans les cultures vivrières. « Nous expliquons aux consommateurs qu’il existe des solutions différentes que nous proposons aux planteurs. C’est aux consommateurs de demander aux planteurs de changer leurs méthodes de production », indique Jacqueline Sauzier de la Chambre d’agriculture. Golden Valley propose des solutions pour la culture sous serre, qui garantit une meilleure protection contre les parasites.
Produits alimentaires
Les visiteurs trouveront aussi des remèdes naturels pour lutter contre plusieurs pathologies. Le label Secret Grand-mère propose une variété de plantes 100% naturelles pour lutter contre pas moins de 19 pathologies. Elles n’ont aucun effet secondaire. Maniodix vient avec des produits à base de manioc, comme des céréales, des soupes, des gratins, le tout moulu et facile à préparer.
Pour sa part, la State Trading Coorporation (STC) présente un nouveau riz Basmati en logement de 20 kg, provenant de la Grande Péninsule. Le Long Grain Rice (autrefois appelé riz ration) est aussi vente au Salon de l’Agriculture. Les produits de la STC sont en promotion à cette occasion. La compagnie Innodis Ltd participe également à ce Salon et propose des prix promotionnels sur tous ses produits, notamment le poulet entier disponible à Rs 175. Située à Vacoas, la société Golden Valley propose des solutions pour la culture sous serre. “ Il faut savoir que la culture sous serre garantit une meilleure protection contre les parasites. En optant pour une serre, les planteurs verront une baisse de leur budget qu’ils allouaient initialement aux pesticides. De plus contrairement aux autres serres disponibles sur le marché, la nôtre offre une garantie de 3 ans contre les rayons UV. Il est aussi bon de mentionner que nos serres viennent d’Israël,” fait ressortir Daryl Mootoosawmy, marketing executive.
Outils
Le Salon de l’Agriculture fait aussi provision pour des outils qui sont utilisés dans le domaine de l’agro-industrie. Par exemple, la société Growers Home Machineries propose la « seed machine », qui permet de semer des grandes et des petites graines. « Deux modèles sont disponibles, un en mode manuel et un deuxième en mode motorisé. Les deux machines sont actuellement en promotion », affirme Daramjay Ramnarain, le directeur. Pour sa part, l’Irrigation Authority offre plusieurs facilités aux planteurs qui cultivent à grande échelle: “ Nous proposons plusieurs systèmes d’irrigation qui permettent d’irriguer jusqu’à 400 arpents, et ce à distance grâce au centre pivot. Largement subventionné par l’État, ces systèmes qui comptent des millions sont mis à la disposition des planteurs contre un modique paiement annuel,” déclare Pritam Dabeeah, le division irrigation operation officer à l’Irrigation Authority.
Côté plantes, les orchidophiles auront du mal à résister aux Phalaenopsis de Jean-Luc Jafarally. « Il s’agit d’orchidées qui ont la forme de papillons. J’en ai en différents coloris, allant du blanc immaculé au fuchsia, en passant par des orchidées tachées. Les prix varient entre Rs 500 et Rs 800, dépendant de la taille », explique-t-il.
Autre produit phare du salon : les plantes grasses que proposent Mélanie Gungaram sur son stand. « J’ai une grande variété de plantes grasses. Leur atout c’est qu’elles ne demandent pas beaucoup d’entretien tout en apportant un certain cachet à une terrasse, par exemple. » Et si elle parle de terrasse, dit-elle, c’est parce que ces plantes n’aiment pas la lumière directe.
Quant aux amoureux du potager, ils trouveront leur bonheur chez KR Plants. « On parle souvent de l’autosuffisance alimentaire. Nous voulons offrir aux Mauriciens la chance de mettre ce concept en pratique. Ils trouveront à notre stand de fines herbes qui apporteront plus d’arôme à leurs mets », explique Sooresh Soomarchand, directeur de la pépinière.
Dans la même veine, Maud Scorbiac, de la Mauritius Chamber of Agriculture, nous invite à découvrir une agriculture responsable. Elle souligne que dans un pays tropical comme Maurice, il n’est pas toujours évident de se tourner exclusivement vers l’agriculture bio. « Nous préconisons donc une agriculture responsable, c’est-à-dire, l’une qui se trouve à mi-chemin entre le bio et l’agriculture industrielle. Ainsi, nous utilisons très peu de pesticides et privilégions des engrais organiques. »
Les visiteurs du salon ont pu découvrir des plantes en tous genres. Les visiteurs du salon trouveront également des remèdes naturels pour lutter contre plusieurs pathologies. « Le label Secret Grand-mère propose une variété de plantes produites à Maurice et qui ont le pouvoir de lutter contre pas moins de 19 pathologies. Ces tisanes 100 % naturelles sont très efficaces et n’ont aucun effet secondaire », confie Anooradah Poorun, qui est à l’origine du concept.
Daramjay Ramnarain et sa « seed machine ». Un peu plus loin, au stand de Maniodix, l’on retrouve une pléiade de produits à base de manioc. Comme l’explique Chickie Francisque : « Nous avons des céréales, des soupes et des gratins. Tout est moulu et donc facile à préparer. Nous proposons même du punch à base de manioc. »
Au chapitre des techniques d’agriculture, il y a la société Golden Valley, située à Vacoas, qui propose, pour sa part, des astuces pour la culture sous serre. Daryl Mootoosawmy, Marketing Executive de la firme, fait ressortir que ce type de culture garantit une meilleure protection contre les parasites. Ainsi, poursuit-il, les planteurs qui optent pour une serre constateront que une baisse du budget qu’ils consacraient, auparavant, aux pesticides. « De plus, contrairement aux autres serres disponibles sur le marché, la nôtre offre une garantie de trois ans contre les rayons UV. Toutes nos serres proviennent d’Israël. »
Les petits comme les gros planteurs ne seront pas non plus déçus de faire un tour au stand de Growers Home Machineries, une entreprise spécialisée dans l’outillage. Et durant ce salon, c’est la seed machine que la société met en vedette. « Comme son nom l’indique, cette machine permet de semer à la fois des petites et des grosses graines. Nous proposons deux modèles : l’un en mode manuel et l’autre motorisé. Les deux machines sont en promotion. J’invite le public à venir les découvrir », lance Daramjay Ramnarain, le directeur.
Par ailleurs, qui dit agriculture dit système d’irrigation. L’Irrigation Authority, présente au salon, offre plusieurs facilités aux planteurs qui cultivent à grande échelle. « Nous avons plusieurs systèmes pour permettre aux planteurs d’irriguer jusqu’à 400 arpents et ce, à distance grâce au centre pivot. Largement subventionnés par l’État, ces systèmes sont mis à la disposition des planteurs, moyennant une modique cotisation annuelle », soutient Pritam Dabeeah, Division Irrigation Operation Officer à l’Irrigation Authority.
Est également présent au salon Ackbarally Moorbannoo, Principal Scientific officer au ministère de l’Agro-industrie. Il invite les planteurs à faire examiner leurs terrains dans le but de booster leur production. « Il est toujours bon d’analyser le sol pour savoir s’il y a des carences dans ses différents composants. Le département des analyses effectue donc des tests dont les résultats permettront aux planteurs de rectifier le tir. »
L’autre attraction du salon est le four solaire, présenté par l’organisation Brama Kumaris. Vikram Dookna, un membre de l’association, confie que le four utilise l’effet de serre pour faire cuire plusieurs aliments, allant du riz aux grains secs, en passant par les gâteaux, « en utilisant la chaleur émanant des rayons du soleil ».
Que ce soit pour les équipements ou pour les plantes, le public était au rendez-vous. À l’instar de Daharee Indraootee, originaire de Dubreuil. Elle est une habituée du Salon de l’Agriculture et il est donc hors de question pour elle de manquer ce rendez-vous. Elle s’y est rendue avec sa famille. « C’est un évènement qu’on ne rate jamais. Nous y faisons beaucoup de bonnes affaires. D’ailleurs, on ne compte pas rentrer chez nous les mains vides. »
De leur côté, Rehana et son beau-frère Hassam Kurreemun estiment que le salon est une très bonne vitrine qui permet aux Mauriciens de renouer avec la terre. « C’est une très bonne chose, d’autant que les exposants offrent beaucoup de promotions sur leurs produits. »
The FAO global message for World Food Day 2016 is “Climate is changing. Food and agriculture must too.” Play an active role by participating in the contest and show what you what you can do to mitigate CC impacts
Climate actions to change our world
Our planet is heating up. Glaciers are melting, sea levels are rising, and extreme weather events like droughts, cyclones and floods are becoming more common. All of these events have two things in common: 1. they have the worst effect on the world’s poorest people, many of whom work as farmers, and make it harder for them to grow food; and 2. they threaten the global goal to end hunger by 2030.
The good news is that we can help. We need to waste less food, save our forests, protect the earth’s precious natural resources like water and land and consume less energy or use energy sources that cause less pollution, among other things.
What can YOU do about it?
You can tackle climate change by changing your daily habits and making simple decisions. Visit the website.
Maurice souhaite que 50% de sa production agricole soit issue de
procédés 100% naturelles d’ici 2020. Le Ministre de l’Agro-Industrie
estime qu’une première étape vient d’être franchie en ce sens ; cela
avec l’élaboration de la norme "Maurigap Level One". Les planteurs
souhaitant se tourner vers ce type de production auront 6 mois pour se
mettre en conformité avec ces normes, suite à quoi ils se verront
remettre un label. Cette reconnaissance permettra aux détenteurs d’avoir
ensuite accès aux facilités prévues sous le "Bio Farming Promotion
Scheme".
Le ministre des Affaires, de l’entreprise et des coopératives, Soomilduth Bholah veut relancer la production laitière à Maurice. Dans ce contexte, il a sollicité l’expertise de l’Africa Asia Rural Development Organisation (AARDO), basée à New Delhi, en Inde, afin de restructurer le secteur du lait à Maurice. Mais faut-il vraiment un expert étranger pour venir nous dire ce que nous savons déjà ?
Trente ans de cela, Maurice produisait environ 25 millions de litres de lait frais. Au fil des années, la production a baissé drastiquement pour atteindre environ cinq millions de litres aujourd’hui. Le pays doit importer 95 % du lait consommé. Le ministre a dit qu’il croit au potentiel du secteur, qui bénéficiera de l’expertise du Professeur Jabil Ali, de l’Indian Institute of Management de Lucknow, Inde. Ce dernier, dépêché par l’Africa Asia Rural Development Organisation (AARDO), fera une étude complète du secteur et verra comment le réorganiser. Il fera ensuite des recommandations.
Cependant, ce n’est pas la première fois que le secteur laitier reçoit une attention particulière. Depuis des années maintenant, les petits éleveurs de vaches à Maurice font entendre leurs voix. Le secteur fait face à de nombreuses difficultés. Malgré plusieurs mesures entérinées ces dernières années, et plusieurs rapports produits par le ministère de l’Agriculture, le secteur n’a pas décollé comme attendu. Or, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais plutôt l’absence de volonté et l’inaction. Cette énième visite d’un expert offre quand même une lueur d’espoir quant à l’avenir du secteur.
Les contraintes
Plusieurs facteurs expliquent le déclin d’un secteur qui aurait pu être un modèle dans le monde agricole mauricien. D’abord, c’est le peu de mécanisation qui freine le développement, l’élevage étant toujours une activité exercée avec les moyens plus ou moins traditionnels. La majorité des éleveurs sont de petites entreprises familiales sans projet d’expansion ou de développement majeur. Ensuite, il y a les contraintes financières, car les éleveurs ne peuvent injecter de fonds pour investir. Le manque de main-d’œuvre est un autre facteur décourageant. Il est de plus en plus difficile de trouver de la main-d’œuvre pour le secteur de l’élevage. Les jeunes ne sont pas intéressés à cette activité et les enfants des éleveurs sont peu enclins à reprendre l’activité familiale de leurs parents.
Coûts de production
L’élevage est une activité qui engendre des coûts énormes. Avoir un environnement propice à l’élevage demande un investissement conséquent en termes de terrain et de bâtiments. Ensuite, il faut les équipements nécessaires, par exemple la machine à traire les vaches. Le stockage de lait frais est aussi coûteux, de même que le transport en véhicule spécial et réfrigéré. Mais la plus grosse contrainte est la cherté des aliments pour bétail. À Maurice, nous n’avons que deux fabricants d’aliments qui contrôlent tout le marché depuis la fermeture de l’usine gouvernementale de Richelieu. Comme les matières premières sont importées, le prix final de vente est à la merci du coût mondial, du cours du dollar et le fret.
Marché limité du lait frais
Alors que le ministre des Affaires, de l’entreprise et des coopératives veut booster la production laitière, il faut souligner que le bon lait frais arrive difficilement à trouver preneur. Nos jeunes n’apprécient pas trop le lait frais produit localement. La faute revient en partie aux autorités pour n’avoir jamais entrepris des campagnes nationales en faveur du lait frais. L’absence de toute forme de ‘marketing’ prive les éleveurs d’un marché viable et durable. Le manque d’un système efficace de distribution à travers le pays affecte la vente du lait frais à Maurice.
Services vétérinaires
Bien que le gouvernement offre des services de vétérinaire gratuitement aux petits éleveurs, le service est parfois inadéquat à cause d’un manque de vétérinaires. À un certain moment, il était même question que le gouvernement recrute des vétérinaires étrangers pour soutenir le secteur. La disponibilité des médicaments est aussi un obstacle, car bien souvent, il y a une rupture de stock alors que les médicaments coûtent très cher dans le circuit privé.
L’inefficience
Beaucoup d’éleveurs sont regroupés au sein des sociétés coopératives, mais malheureusement, l’esprit coopératif est rarement présent. Il est courant de voir les éleveurs opérer individuellement même au sein de ces coopératives. Résultat : gestion inefficace, impossible de faire des économies d’échelle, duplication entraînant des coûts additionnels, faible mécanisation, pas de marketing ou stockage collectif, etc. Les coopératives sont souvent gérées par les éleveurs eux-mêmes et ils ne font pas appel aux professionnels de gestion. Mais il est aussi impossible de payer des professionnels, car la situation financière est souvent dans le rouge.
Les infrastructures inadéquates
L’élevage nécessite des infrastructures appropriées : terrains, bâtiments, pâturage, etc. L’indisponibilité de terres affecte la bonne marche des activités. Avec un développement foncier à travers le pays et de plus en plus en milieu agricole, il est difficile d’obtenir un permis EIA pour de grandes fermes d’élevage si elles sont proches des zones résidentielles. Il est tout aussi difficile d’installer des fermes loin des zones habitables si la région n’est pas connectée au réseau électrique ou l’eau. La mise en place des fermes laitières modernes avec des races de vaches améliorées et l’exploitation d’un système de zéro-pâturage nécessite des investissements énormes, d’où la nécessité de regrouper les éleveurs en associations ou en coopératives performantes et encadrées par des professionnels.
Les gros investissements
Le secteur laitier a vu de gros investissements ces dernières années, avec des projets comme Golden Cream Ltd et SKC Surat. La première opère à Salazie une ferme laitière automatisée alors que SKC Surat dirige une autre à Rose-Belle.
Aadicon Biotechnologies Ltd, une compagnie indienne, a implanté une entreprise biotechnologique à Piton-du-Milieu. La firme assure un service d’agro-biotechnologie, d’élevage bovin et de technologie moléculaire ; outre la production des fertilisants ‘bio’, elle se spécialise également dans la production des semences bovines pour l’exportation.
Aliments pour bétails
Avec les grosses pluies devenant très fréquentes à Maurice, ce n’est plus l’herbe qui manque. Mais dommage qu’il n’y a pas encore de collecte de fourrage, qui peut devenir une activité lucrative. La culture de fourrage est aussi un segment à exploiter, avec la possibilité d’introduire de nouvelles espèces hautement nutritives et développer le stockage à long terme. Concernant les aliments pour bétails, les sociétés coopératives doivent être encouragées à mettre sur pied des usines régionales, avec des matières premières importées des pays amis comme l’Inde et le Pakistan (résidus de riz ou de blé). Le marché doit devenir plus compétitif avec un appel lancé aux investisseurs étrangers désirant obtenir la résidence permanente.
Coopération bilatérale
Les autorités ont fait venir un expert indien pour faire un état des lieux du secteur laitier à Maurice. À travers la coopération bilatérale, surtout avec l’Inde et le Pakistan, Maurice pourra s’inspirer du succès de ces pays et bénéficier du transfert d’expertise. À titre d’exemple, nos décideurs et nos éleveurs doivent visiter la ville d’Anand, au Gujarat, qui est considérée comme la capitale laitière de l’Inde. C’est là que les différents mouvements coopératifs ont pu créer une vaste industrie laitière qui est reconnue mondialement. Maurice doit aussi coopérer avec le Royal Association of British Dairy Farmers (RABDF), pour avoir des idées. Inviter des experts ne sert à rien si les recommandations ne sont pas mises en œuvre.
Comment relancer ?
Le montant des importations de lait et autres produits laitiers est estimé à plus de Rs 3 milliards par an. Si Maurice arrive à produire un niveau élevé de lait, nous économiserons des devises tout en créant des opportunités pour nos entrepreneurs agricoles. Relancer le secteur laitier n’est pas la mer à boire. Il faut tout d’abord créer ce marché de lait local. C’est aux autorités de mener une vaste campagne nationale sur les bienfaits du lait frais pour encourager la population à le consommer. Ensuite, pour initialement garantir un marché durable, le gouvernement doit acheter du lait frais pour la consommation dans les ministères et autres organismes publics, les hôpitaux et prisons.
À terme, le ministère de l’Éducation doit songer à introduire un « milk feeding scheme » dans les écoles afin d’encourager les enfants à boire du bon lait frais. Cette initiation au lait frais créera une génération de futurs consommateurs. Le ministère de l’Intégration sociale pourrait également offrir des « fresh milk vouchers » aux pauvres afin qu’ils puissent se procurer du lait frais. Le ministère du Tourisme pourrait, à son tour, encourager les hôtels à se tourner vers les petits éleveurs pour s’approvisionner en lait. Le pays compte beaucoup de chômeurs qui n’ont pas atteint le niveau du CPE ou le SC.
Ces personnes doivent être formées pour le secteur agricole. Les producteurs laitiers doivent aussi être autorisés à recruter des ouvriers étrangers expérimentés. Il est important de développer un réseau de distribution de lait frais, un autre créneau d’entrepreneuriat. Imaginons un système de livraison de lait et de pain à domicile chaque matin, au lieu de voir des milliers de personnes se ruer en voiture ou à moto à la boulangerie du coin !
Agro Minister announces several measures to boost apiculture
Posted by on 5/09/16
Without bees, there would be no flowering plants, and without flowering plants there would be no bees. The honeybees and stingless bees have originally developed in forest biotopes.
Bees provide a better pollination that leads to improved regeneration of trees and conservation of the forest’s biodiversity as well as for the food production of all the other animals and birds in the forest ecosystem dependent on it for food, seeds and fruits.
Minister of Agro-Industry and Food Security, Mr Mahen Seeruttun, recalled that apiculture which is practiced mainly as a part time activity in Mauritius has been affected by the presence of the varroa mite and the small hive beetle. As a result, the annual honey production which is about 35 tons annually had dropped to less than 25 tons in 2015. Some 10,000 melliferous plants will be planted by 2018 by the Forestry Service under this project, underlined Mr Seeruttun, adding that this measure will ensure a continuous flow of nectar to honey bees thus increasing honey production. Furthermore, the Forestry Service will not cut down eucalyptus trees in selected zones, he said.
Agro Minister announces several measures to boost apiculture
Date:May 06, 2016
Domain:Agriculture and Food Security Persona: Business; Citizen; Government; Non-Citizen
GIS – 06 May 2016: The main limiting factor for the expansion of apiculture in Mauritius is the decreasing area under melliferous plants such as eucalyptus, campêche, jamblon, tamarind, roussaille and vavangue. Consequently, to address this constraint, forest areas in Bras d’Eau to the extent of 10 hectares, 19 hectares at Le Morne, 7 hectares at La Ferme, 15 hectares in the ex-tea belt areas, 5 hectares at Belle Village and 3 hectares at Cap Malheureux will be planted with melliferous plants.
The above statement was made by the Minister of Agro-Industry and Food Security, Mr Mahen Seeruttun, yesterday at Bras D’Eau National Park at the launching ceremony of the Alternative Livelihoods for Food and Income Security Project which is funded by the International Fund for Agricultural Development and implemented by the International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE), Kenya.
According to the Minister, this programme is being implemented at the opportune time not only to give a boost to the apiculture sector in Mauritius and Rodrigues but also to create a greater regional awareness of the potential of the industry as well as to focus national attention on the importance of the domestic beekeeping industry.
He recalled that apiculture which is practiced mainly as a part time activity in Mauritius has been affected by the presence of the varroa mite and the small hive beetle. As a result, the annual honey production which is about 35 tons annually had dropped to less than 25 tons in 2015.
Some 10,000 melliferous plants will be planted by 2018 by the Forestry Service under this project, underlined Mr Seeruttun, adding that this measure will ensure a continuous flow of nectar to honey bees thus increasing honey production.Furthermore, the Forestry Service will not cut down eucalyptus trees in selected zones, he said.
The International Fund for Agricultural Development is, under the project, providing the funding to the tune of 172,385 US Dollars for a period of two years. The main activities that will be undertaken include: Capacity building of beekeepers on the management of bee colonies;Control of honey bee pests and diseases with bio-products; Organic certification of our honey so that it can be branded; Pollination of crops so as to increase production of quality fruits and vegetables; Production and sale of queen bees both by grafting and artificial insemination, andSetting up of a Honey Residue Monitoring Plan so that the exportation of our honey to the European Union can be envisaged.
It is within this context that a one-week training of beekeepers in apiculture is being carried out by Dr Eliud Muli, and Mr Joseph Kilonzo from ICIPE. The two resource persons also carried out a similar training in Rodrigues from 25 to 29 April 2016.
According to the Minister, the project caters for one new model of beehive, a smoker, hat and veil and hive tool to be given free to each registered and trained beekeepers Mauritius and Rodrigues, who have a good site for keeping honey bees. “Bees are amongst the most important insects to humans. Pollinating flowers and contributing to the beautification of the planet’s floral landscapes is perhaps the simplest and least economically important actions but it is certainly its most aesthetically pleasing one. These humble, buzzing bugs deserve a huge thanks for helping in providing us with fruits and vegetables, honey and beautiful bio-diversity!”
Government Information Service, Prime Minister’s Office, Level 6, New Government Centre, Port Louis, Mauritius. Email: gis@govmu.org Website:http://gis.govmu.org
The European Union defines organic farming as an agricultural system which seeks to provide the consumer with fresh, tasty and authentic food while respecting natural life-cycle systems. Also known as biofarming, this concept is gaining ground in Mauritius, forcing producers to review their methods and innovate.
Bio fertilizers Aadicon, a company at Piton du Milieu, produces bio-fertilizers, bio-pesticides and other agriculturally important microbe’s production. Bio-fertilizers like Nitrogen Fixation Bacteria, Phosphorus Mobilizing microbes, (PSM) Phosphate Solubilising Bacteria (KMB) Plant Growth Promoters Decomposing Bacteria and Bio-pesticides Microbes like Bacteria, Fungi and Viruses are known to have controlling effects on various pests, diseases and weeds in agricultural systems. These are called Bio-control agents and the range of the product available is Metarhizium anisopliae, Verticillium lecanii Bacillus thuringenesis and Beauveria Spp (BB) and the likes.
Zero Budget Natural Farming This method of farming, also known as holistic agriculture is a method of agriculture that counters the commercial expenditure and market dependency of farmers for the inputs like fertilisers and pesticides. The method involves locally obtainable natural bio-degradable materials and combine scientific knowledge of ecology and modern technology with traditional farming practices based on naturally occurring biological processes. Zero Budget Natural Farming was developed by Dr Subhash Palekar, an Indian Natural Scientist. In this concept, cow dung is used as manure, while cow urine is used as fertilizer. One adept of this farming concept is Mr Vishal Bheekharry, Senior Research Scientist at FAREI (ex AREU). He has been conducting lectures across the country, sharing knowledge about Zero Budget Natural Farming to small planters and anyone else who is interested. Zero Budget Natural Farming techniques have already been launched in Mauritius and adopted by many local farmers.
The Ministry of Agro Industry and Food Security is introducing the
Bio-Farming Promotion Scheme to encourage the development of Bio-Farming
activities on a commercial scale.